COMMENT SE FORME LA NEIGE ?

Nous avons tous pu constater que les flocons de neige pouvaient tous prendre une forme distincte. Si certains d’entre eux ont une forme d’étoile à six branches, d’autres peuvent ressembler à un trèfle à six feuilles. Apprenez à comprendre comment ils se forment et pourquoi leurs formes sont aussi variées.

Tout d’abord, la neige est constituée de minuscules cristaux de glace qui, pendant leur chute, percutent des particules de poussière. Ce sont ces poussières qui sculptent les cristaux de glace en leur offrant différentes formes.

Grâce à un indice isothermique favorable, sous le seuil du 0°C, l’eau sous forme liquide devient solide en gelant. Ne pas confondre avec une plaque de glace qui, composée d’eau à même le sol, se solidifie sous l’effet du gel.

Les cristaux de glace qui tombent sous forme d’averses sur la limite pluie-neige (isotherme 0°C à 400 mètres d’altitude, par exemple), eux, sont contraints de coexister avec l’air.

Par conséquent, c’est par cette fusion ainsi que grâce à la structure des cristaux qui laisse passer l’air que la neige prend une consistance de poudreuse au sol tout en ne s’apparentant pas à une couche de verglas.

Mais qu’est-ce qu’un indice isothermique ?

L’indice isothermique ou isotherme 0°C est une limite d’altitude exprimée en mètres sur laquelle la pluie se transforme en neige car la température y est favorable (0°C).

Si cette limite se situe à 400 mètres d’altitude, cela implique une transformation de la pluie en neige dès 400 mètres d’altitude.

Au-dessus de cette limite (500, 600, 700, 800 mètres, etc.), les cristaux sont gelés grâce à des températures négatives.

Ils se transforment ensuite en neige lorsqu’ils croisent ce fameux indice isothermique des 0°C. En revanche, sous cette limite, il s’agit de neige fondue, voire de pluie car la température devient positive.

En terme de prévisions, des chutes de neige seraient envisageables sur les secteurs constitués de collines du fait de leurs altitudes souvent proches de cette limite pluie-neige.

Plus l’indice isothermique est bas, plus les chances d’apercevoir des flocons sont grandes.